Cinéma - Sin City : j'ai tué pour elle

Vu en DVD, Sin City : j'ai tué pour elle de Frank Miller et Robert Rodriguez avec Eva Green, Josh Brolin ou encore Jessica Alba.

Dans une ville où la justice est impuissante, les plus désespérés réclament vengeance, et les criminels les plus impitoyables sont poursuivis par des milices.
Marv se demande comment il a fait pour échouer au milieu d'un tas de cadavres. Johnny, jeune joueur sûr de lui, débarque à Sin City et ose affronter la plus redoutable crapule de la ville, le sénateur Roark. Dwight McCarthy vit son ultime face-à-face avec Ava Lord, la femme de ses rêves, mais aussi de ses cauchemars. De son côté, Nancy Callahan est dévastée par le suicide de John Hartigan qui, par son geste, a cherché à la protéger. Enragée et brisée par le chagrin, elle n'aspire plus qu'à assouvir sa soif de vengeance. Elle pourra compter sur Marv…
Tous vont se retrouver au célèbre Kadie's Club Pecos de Sin City…

Comment dire...

Le premier Sin City avait plu pour son traitement particulier de l'image et ses différents récits s'entrecroisant. C'était nouveau et l'on pouvait facilement pardonner les incohérences et les exagérations...

Le problème avec ce nouvel opus, c'est qu'il reprend exactement les mêmes ingrédients sans réellement apporter de nouveauté. Et ce qui passait bien sous l'effet de la découverte ne passe plus dans un second film.
La richesse du casting ne suffit pas à sauver ce Sin City du naufrage (Bruce Willis  ne fait que des apparitions, La très belle Eva Green ne brille que par son absence de vêtements - encore !, Mickey Rourke ne laisse transparaître aucune émotion, etc.).
Reste la beauté de l'image, un superbe noir et blanc marqué ça et là par quelques couleurs. C'est vraiment très beau et agréable à regarder si l'on n'oublie le scénario basique (les histoires que l'on nous raconte sont passe-partout) et l'action grotesque (les acteurs prennent des poses ridicules et les combats sont sur-caricaturaux).

Bref, cela ne valait pas le coup de faire  un deuxième opus. Mieux vaut rester sur la bonne surprise du premier.