Cinéma - Tarzan (1/5)
Vu en DVD, Tarzan de David Yates avec Alexander Skarsgård, Margot Robbie ou encore Christoph Waltz.
Après avoir grandi dans la jungle africaine, Tarzan a renoué avec ses origines aristocratiques, répondant désormais au nom de John Clayton, Lord Greystoke. Il mène une vie paisible auprès de son épouse Jane jusqu'au jour où il est convié au Congo en tant qu'émissaire du Commerce. Mais il est loin de se douter du piège qui l'attend. Car le redoutable belge Leon Rom est bien décidé à l'utiliser pour assouvir sa soif de vengeance et sa cupidité…
Prenez un scénario des années 30 pas crédible pour un sou, un casting sans aucun charisme, des personnages du 21ème siècle importés au 19ème siècle et saupoudrez le tout d'un peu de soft power US et vous obtenez une belle daube. Même le résumé officiel cité ci-dessus est nul car complètement faux.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi mauvais voire même énervant. Le scénario ne tient pas la route une seule seconde (on est à la limite du "Le Roi des Belges complote pour dominer le monde"), l'action est débile (Tarzan poursuit un train en restant toujours sur la même liane ! Oo), les animaux en images de synthèse sont ratés, les personnages ne sont pas crédibles (Jane est une féministe convaincue qui aurait été enfermée à double-tour à l'époque) et le casting n'a aucun intérêt (à l'exception de Christoph Waltz que j'aime beaucoup pour ma part). Et le pire est ce soft power US tellement peu discret : les gentils africains sont oprimés par les méchants belges racistes et esclavagistes (et sales aussi), heureusement Jane est la gentille fille d'un instituteur américain venu apporter l'éducation dans un petit village du Congo et ce sont les USA qui, inquièts de voir l'esclavage se propager au Congo, arrivent à convaincre Tarzan d'aller enquêter (et à la fin on a droit à un émouvant message de G. Washington himself). Tout n'est que caricature.
N'en jetez plus, c'est minable et Tarzan méritait bien mieux que ça.