John Wick Parabellum de Chad Stahelski avec Keanu Reeves, Halle Berry, Laurence Fishburne.
John Wick a transgressé une règle fondamentale : il a tué à l’intérieur même de l’Hôtel Continental. "Excommunié", tous les services liés au Continental lui sont fermés et sa tête mise à prix. John se retrouve sans soutien, traqué par tous les plus dangereux tueurs du monde.
Jamais 2 sans 3 dit-on. Mais si les deux premiers opus de la saga John Wick avaient sû tirer leur épingle du jeu malgré un scénario minimaliste, Parabellum ne peut pas en dire autant.
On reprend le même principe de base (à savoir un enchaînement de scènes dans lesquelles John Wick massacre à tour de bras) mais cette fois-ci il y a un truc qui ne passe pas.
Cela vient d'une part du "scénario" du film : il est aussi limité que pour les films précédents mais là où auparavant c'était à peu près cohérent, ici c'est complètement délirant avec en particulier un John Wick dont on ne comprend jamais les motivations et les retournements d'allégeance...
L'autre problème est qu'au bout de trois films, on commence un peu à en avoir marre de n'assister qu'à des scènes de combat improbables et à des rencontres trop trop mystérieuses entre personnages trop trop inquiétants faisant des références trop trop obscures à des organisations trop trop secrètes...
Enfin, pour couronner le tout, loin d'être l'épisode final des aventures de John Wick, Parabellum se termine sur un clilffhanger annonçant un nouveau film.
N'en jetez plus, la coupe est pleine. Je me suis trop ennuyé ici pour avoir envie de continuer.
D'un point de vue ludique, ce Parabellum garde les mêmes possibilités que les précédents films. Que cela soit en jeu avec figurines (un bon Chain of Reaction devrait être pas mal pour rejouer les combats opposant Wick à ses dizaines de victim... heu d'adversaires) ou en jeu de plateau où l'on aimerait qu'un éditeur tente de nous faire revivre les complots et les intrigues autour de l'organisation secrète qui régit la vie des tueurs de l'ombre...
