Continuons notre petit tour nostalgique des grands hits de cette formidable machine qu'était l'Atari ST avec un jeu qui a dû rendre fou un grand nombre de joueurs : Rick Dangerous.
Dans ce jeu de plateforme au design largement inspiré par Indiana Jones (ça commence avec une grosse boule en pierre qui roule derrière notre héros), rien ne doit être laissé au hasard.
A l'instar d'un Super Mario Bros, le joueur doit en effet mémoriser l'emplacement de chaque piège (des piques acérés visibles ou jaillissant d'un mur ou du sol, flèches empoisonnées tirées par des gargouilles, etc) et de chaque mouvement des gardes afin de pouvoir effectuer un parcours millimétré qui lui permettra d'atteindre la fin du jeu.
Pour l'aider, il dispose d'un pistolet et de bâtons de dynamite (munitions et bâtons en nombre limité bien entendu) et d'un bâton qui permet de tenir un ennemi en respect pendant quelques (tout) petits instants.
Le jeu bénéficie d'une réalisation très agréables avec de mignons petits graphismes en mode cartoon et des bruitages amusants.
Mais ce qui a fait la renommée du jeu, c'est son niveau de difficulté ! Il est élevé et le compteur de vies défile à une vitesse incroyable.
Pour être tout à fait honnête, à l'époque, je jouais avec une version piratée qui proposait un mode cheaté avec vies et munitions illimitées. Et même ainsi j'ai eu un mal fou à aller jusqu'au bout !
Mais j'y suis arrivé et sachant que, de manière générale, je n'aime pas trop les jeux de plateforme, cela vous donne une idée de la qualité de ce Rick Dangerous qui a réussi à me convaincre de persévérer. ;)
Si vous avez lu la plupart des notes précédentes concernant mes jeux préférés sur Atari ST, vous aurez peut-être remarqué une constante : les jaquettes n'ont systématiquement rien à voir avec l'esthétique du jeu lui-même. Manifestement les services "marketing" des éditeurs de l'époque devaient considérer qu'il fallait toujours attirer le chaland avec des illustrations présentant des personnages réalistes même si le jeu était en mode cartoon. C'est aujourd'hui définitivement kitsch. :oD
L'action se terminait souvent avec la mort du héros, éjecté de l'écran en braillant...
je préférais Bobble bubble dans le même genre, avec sa musique qui reste encore dans la tête 30 ans après