Série - Star Trek : Discovery - Saison 4 (2/5)
Saison 4 de Star Trek : Discovery avec Sonequa Martin-Green, Doug Jones ou encore Anthony Rapp
Cinq mois après avoir résolu le mystère du « Brasier » — désastre qui avait provoqué son effondrement 120 ans auparavant — et vaincu la Chaîne d'Émeraude — la superpuissance criminelle dirigée par la Ministre Osyraa née des suites du Brasier —, la Fédération des planètes unies s'est tournée vers l'avenir et a entamé sa reconstruction sous l'égide de la Présidente Laira Rillak. Mais une mission de sauvetage découvre une inexplicable anomalie gravitationnelle qui se révèle être une menace existentielle pour la Fédération quand elle s'amplifie au point d'anéantir toute une planète et sa population entière...
J'ai décidément du mal avec Star Trek : Discovery depuis que l'équipage s'est déplacé dans l'avenir à la fin de la saison 2. Je n'arrive pas à me projet dans cette Fédération du futur qui n'a pas beaucoup de consistance (faut avouer qu'on n'en voit pas grand chose à part une station spatiale et une poignée d'individus) et dans cet univers en général.
Avec cette saison 4, une n-ième menace s'abat sur la galaxie et le Discovery doit à la fois résoudre cette nouvelle énigme pacifiquement et combattre ceux qui sont plus prompts à faire parler la poudre. Le récit met beaucoup (trop) de temps à se mettre en place mais il devient plutôt intéressant dans les (deux ou trois) derniers épisodes. Trop tard pour sauver la saison.
D'autant plus que je trouve que les personnages secondaires habituels sont assez en retrait et qu'ils manquent singulièrement d'épaisseur.
Tout au long des 13 épisodes de la saison, j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose sans réussir à mettre le doigt sur le problème. Mais je crois en fait que malgré les deux premières saisons plutôt solides, je me suis perdu en chemin. La série n'a pas réussi à transformer l'essai et je n'ai pas pu m'attacher à son équipage comme j'ai pu le faire pour d'autres déclinaisons de Star Trek.
Comme j'aime bien aller au bout des choses je me plongerai dans la cinquième et ultime saison en cours de diffusion mais sans grande conviction.
D'un point de vue ludique, on trouvera de quoi faire un ou deux petits scénarios à Star Trek : Attack Wing mais rien de bien ambitieux.
Même si on dirait ici une photo tirée de la Série Originale,
la fin de saison est plutôt spectaculaire
Malgré sa taille, la Fédération est trop souvent représentée par une poignée d'individus...
Pas de chance pour moi, le personnage de Booker (David Ajala, à droite),
que je n'aime pas spécialement, est au centre de l'intrigue...