Le mois de mai est propice aux pauses printanières ainsi en est-il de la Tribune Ludique. :)

A cette occasion je vais essayer (je dis bien essayer) de me sortir l'Hérésie d'Horus de la tête pour essayer de faire un point sur les autres projets que je délaisse depuis la sortie de Legions Imperialis en décembre dernier.

C'est pas forcément gagné mais a minima je vais prendre un peu de repos qui sera le bienvenue.

A très bientôt pour de nouvelles aventures !

Saison 3 de Star Wars : The Bad Batch de Jennifer Corbett et Dave Filoni avec Dee Bradley Baker ou encore Michelle Ang.

Le Bad Batch entreprend un voyage périlleux pour retrouver Omega qui fait face à ses propres défis au sein d'un laboratoire impérial isolé. Alors que la troupe est dispersée et qu'elle est menacée de toutes parts, elle doit trouver des alliés inattendus, embarquer dans des missions à haut risque et rassembler tout son savoir pour s'affranchir de l'Empire.

Suite et fin de ce spin off de Clone Wars. Bis repetita par rapport à la Saison 2 : mêmes qualités techniques (c'est indéniablement réussi de ce côté là) mais surtout mêmes faiblesses scénaristiques. L'intrigue continue à tourner autour du mystérieux généticien impérial et de son projet top secret "Nécromancie". Tellement secret que finalement on n'en saura pas plus et on ne pourra que supposer que cela a un lien avec le retour fumeux de l'Empereur dans le supposé Épisode IX de Star Wars. Dans le même genre plein de petites intrigues sont laissées de côté comme par exemple l'identité des fameux clones qui s'opposent au commando, je pensais qu'on allait découvrir qu'au moins l'un d'entre eux était en fait un clone de Crosshair. Ainsi la sauce monte tout au long de la saison pour nous laisser complètement frustrés !

Le point final de la série est également des plus classiques et l'on peine un peu à avoir de l'émotion à l'idée de ne plus voir les aventures de ce groupe de clones défectueux. Mais on imagine bien qu'on recroisera Omega au détour d'une série en live action (je mets une pièce sur la saison 2 d'Andor).

The Bad Batch est ainsi à l'image du gros de la production Star Wars du moment : ce n'est pas franchement raté (à quelques exceptions près - hum hum Boba hum hum Fett) mais c'est loin d'être enthousiasmant. La licence perd lentement mais sûrement de son prestige et ça c'est très triste à voir.

D'un point de vue ludique, cette saison 3 confirme une nouvelle fois que l'abandon d'Imperial Assault par Fantasy Flight Games était une énorme erreur. Le jeu est certes toujours disponible mais il n'est plus suivi alors que la quasi-totalité des dernières séries, y compris The Bad Batch, auraient pu faire l'objet d'un bon gros supplément chacune. Dommage !

Le repos des guerriers

On n'échappe pas au fan service un peu gratuit...

Ce tueur badass restera anonyme jusqu'au bout
alors que sa voix ressemble étrangement à celle de Crosshair

Même si je trouve que The Mandalorian est une série un peu surcotée, elle n'en reste pas moins des plus sympas avec en particulier une vraie ambiance Star Wars. Du coup l'annonce de The Mandalorian: Adventures par Unexpected Games a attiré mon attention.

On nous y proposera de revivre les aventures du Mandalorien dans la première saison au cours d'une série de 8 missions en mode coopératif qu'on nous promet d'être facilement rejouables (en particulier en en changeant les protagonistes dont 8 seront disponibles dans la boite).

C'est Corey Konieczka qui est aux manettes (en principe c'est un gage de qualité puisqu'on lui doit - entre autres choses - mon jeu solo préféré, Gears of Wars The Board Game) et même si l'on n'aura pas droit à des figurines (uniquement des silhouettes), le matériel semble de bonne qualité. On remarquera par exemple l'utilisation d'un livre plateau comme cela se fait de plus en plus souvent pour nous permettre de renouveler facilement l'environnement de jeu. L'ensemble est jouable en solo pour un temps de jeu d'une grosse heure.

Je mets sous surveillance mais avec quelques réserves quand même. Tout d'abord ce sera risque d'être un vrai faux mode solo puisqu'il faudra certainement piloter plusieurs personnages (encore que pour Gears of War, l'auteur nous a proposé un vrai mode solo à côté du jeu coopératif). Ensuite il n'y a pas de dés, or vous savez à quel point j'adoooore les dés ! Toutes les actions sont réalisées à l'aide de cartes ce qui en fera un jeu a priori très calculatoire. C'est pas forcément mon trip préféré mais s'il est bon je peux m'y faire.

Date de sortie prévue le 2 août pour la version anglaise, aucune idée pour la VF.

Wait & See !

Le travail continue dans le cadre du Choix des Armes 2024 d'epic_fr pour lequel mon objectif est de peindre une force de 1500 points de la Solar Auxilia pour Legions Imperialis. Je ne suis pas certain d'avoir jamais réussi à rester focus sur un seul jeu de cette manière, je me surprends moi-même. En effet depuis la sortie du jeu, je n'ai pratiquement rien peint d'autre que des figurines Epic... C'est à la fois frustrant et satisfaisant : frustrant parce que j'ai plein d'autres projets en attente (mon armée d'Orques & Gobelins à Warmaster ou encore mes armées Valoris et My Little Battlefield), satisfaisant car une fois le CdA terminé, j'aurai les bases de deux armées différentes (Solar Auxilia loyaliste et Death Guard) que je pourrais ensuite enrichir au coup par coup. D'habitude il me faut des années pour en arriver là tellement je papillonne...

Ce week-end j'ai terminé la moitié de mon étape 3 avec un escadron de quatre Leman Russ.  Je leur ai appliqué la même recette que pour mes Malcadors et le résultat est des plus convaincants.

Par contre, comme pour les Malcadors, j'ai pas trouvé d'endroit où placer facilement un décalco, il y a très peu de surfaces planes sur ces figurines  qui sont par ailleurs superbes ! Le schéma de couleur officiel utilisé par Games Workshop ne leur rend pas hommage, il leur donne un aspect surchargé que l'on ne retrouve pas dans les figurines peintes par les joueurs sur le Net. Mais c'est vraiment un plaisir à peindre.

Vous aurez remarqué que j'ai opté pour un mélange d'armes (canon Vanquisher et canon Leman Russ) car contrairement aux autres blindés (en particulier ceux des Astartes), la grappe de figurine ne permet pas de monter autant de tourelles que d'armes principales. Faut dire que chaque grappe permet de monter quatre Leman Russ, il ne reste pas beaucoup de place pour du rab' (et cela veut dire que la future boite permettra de monter 8 blindés !). Du coup je ne jouerai pas les figurines WYSIWYG et leur armement variera sur le papier (même s'il y a de fortes chances pour que le Vanquisher soit le canon le plus souvent utilisé).

Une colonne de blindés monte au front

Avec ces figurines peintes, je dispose maintenant de 760 points (en incluant mon aviation, sans elle je redescends à 435 points) soit plus de la moitié de l'objectif. Mais je n'ai pas encore attaqué l'infanterie qui ne coûte rien et surtout qui est très longue à peindre...

Photo de famille de mes troupes terrestres du 347ème Xeterien

Pour les plus jeunes d'entre nous (les veinards !), Battlefleet Gothic est un jeu de bataille spatiale dans l'univers de Warhammer 40k publié par Games Workshop à la fin des années 1990. Pour un jeu secondaire (qui intégra ensuite la gamme Specialist Games), il connut un gros succès et de nombreuses flottes furent publiées au fil de sa vie qui prit fin avec l'abandon de Specialist Games au début des années 2010. Autre preuve de ce succès, deux jeux vidéos l'ont pris pour thème : Battlefleet Gothic Armada et Battlefleet Gothic Armada II.

J'ai un peu pratiqué le jeu en arrivant sur Lyon, mon adversaire régulier d'alors en étant un gros fan.

J'ai toujours ma flotte Nécron prête au combat même si elle mériterait un nouveau coup de peinture maintenant que je me suis amélioré en la matière. Les règles (très inspirées d'Epic 40k) sont très agréables et, vous le savez, je suis toujours attiré par les jeux qui sortent un peu de la traditionnelle grosse escarmouche à la Warhammer 40k. Le seul reproche qu'on pouvait faire au jeu était la possibilité de tuer une bataille en campant dans son côté de table pour lâcher bordée sur bordée de torpilles et de chasseurs (représentés sur le champ de bataille par des pions qui progressaient au fil des tours) afin de noyer l'ennemi. C'était pas une tactique follement passionnante.

Aujourd'hui on continue à jouer à Battlefleet Gothic, l'impression 3D ayant pris le pas sur l'absence de figurines. C'est l'option que j'ai moi-même adopté pour me constituer mes premières flottes pour Battlefleet Gothic Commander, mon adaptation de Fleet Commander à l'univers de Warhammer 40k.

La communauté est toujours relativement active avec le forum BFG FR et le serveur Discord Battlefleet Gothic France. Un tournoi a même eu lieu fin mars, Bordées et Canonnades. Sur le Net on peut aussi toujours voir des figurines peintes et des photos de parties. Il y a donc toujours, je le pense, une vraie base de fans qui a survécu à l'abandon du jeu par Games Workshop et pour moi c'est la preuve de ses qualités.

Battlefleet Gothic Commander, Fleet Commander à la sauce Warhammer 40k

Il y a deux ans, lorsque les rumeurs confirmant qu'un retour d'Epic était crédible, on parlait d'une possible mise en concurrence avec une réédition de Battlefleet Gothic, Games Workshop hésitant entre l'un et l'autre. Finalement, malgré le thème très spatiale des sorties Kill Team de 2023, c'est Legions Imperialis qui nous a été proposé.

C'était certainement reculer pour mieux sauter car les rumeurs d'un retour du jeu de bataille spatiale refont surface.  De ce que j'ai pu entendre ou lire ici ou là, cela pourrait arriver l'année prochaine, ce qui serait logique car à ce moment là Legions Imperialis aura commencé son rythme de croisière et n'aura plus besoin d'un soutien lourd. Cela serait le moment idéal pour lancer un nouveau Specialist Game.

Disons le tout net, si Battlefleet Gothic doit nous revenir, cela fera des malheureux. On l'a vu avec Legions Imperialis, Games Workshop n'hésitera pas à faire des arbitrages qui feront mal si l'on ne s'y prépare pas à l'avance.

Tout d'abord les rumeurs parlent d'un retour dans le cadre de l'Hérésie d'Horus. C'est à mon avis l'option la plus probable puisqu'elle a le vent en poupe et qu'Epic en est passé par là. Cela permettrait à l'éditeur d'obtenir une gamme de jeux très complète sur l'époque avec une variété d'échelles géniale : on pourrait ainsi revivre la période de l'escarmouche à la bataille rangée en passant par la bataille aérienne et la bataille spatiale ! Le rêve !
C'est aussi une option qui ne peut que convenir à Games Workshop avec un investissement peu important et ainsi une prise de risque limitée. On imagine que le semi-échec d'Aeronautica Imperialis (d'abord dédié à Warhammer 40k et ensuite recadré sur l'Hérésie d'Horus) a certainement refroidi les ardeurs de l'éditeur.

Ensuite on peut s'attendre à ce que la nouvelle gamme de figurines ne soit pas à la même échelle que l'ancienne. Games Workshop veut vendre ses figurines et il n'y arrivera pas si tout le monde joue avec ses vieilles collections ou avec de l'impression 3D. On peut donc s'attendre à des vaisseaux beaucoup plus gros, à l'image de ce que l'on a pu vivre avec Adeptus Titanicus et Legions Imperialis. L'avantage est que ces figurines devraient être à tomber par terre, encore une fois à l'image de ce que l'on peut voir à Adeptus Titanicus et Legions Imperialis. Après il faut bien dire que les figurines n'étaient de toute façon pas à l'échelle (les distances étant gigantesques pour ce type de jeu) et que toutes les mesures se faisaient par rapport à la tige du socle. Les vieilles figurines devraient rester tout à fait jouables.

Du point de vue des règles, j'avoue que j'hésite à faire des projections. Le plus logique serait que Games Workshop reparte de la v1 de Battlefleet Gothic en la modernisant plus ou moins. C'est la stratégie adoptée par l'éditeur avec toutes les dernières rééditions. Ce ne sera certainement pas un tout nouveau jeu.  Comme le système n'a pas connu de multiples versons différentes comme Epic, cela ne devrait pas prendre les joueurs à rebrousse-poil.
Mais je me disais que GW pourrait aussi parfaitement changer un peu l'échelle du jeu pour la rapprocher par exemple d'un Star Wars Armada (qui est plus de la grosse escarmouche que de la bataille de masse) ce qui lui permettrait de nous vendre des figurines littéralement gigantesques et de faire du jeu quelque chose de vraiment spectaculaire. Bon, c'est une option peu probable mais sait-on jamais ?

Bien entendu vous pourrez compter sur moi pour investir. Non seulement parce que le thème de la bataille spatiale m'intéresse mais aussi pour alimenter les possibilités de campagnes croisées. Cela sera aussi l'occasion de détourner les figurines pour Battlefleet Gothic Commander.

Et puis je me dis que si la gamme Specialist Games marche bien pour l'Hérésie d'Horus, cela pourrait donner des idées à Games Workshop de faire la même chose avec The Old World : Warmaster et Man O'War seraient des candidats idéaux pour compléter la récente réédition de Warhammer Fantasy Battle...

Bordées et Canonnades 2024

Dimanche dernier Warhammer Community nous a annoncé l'arrivée d'une grosse vague de figurines pour Legions Imperialis !

Il y a d'abord la suite et la fin des unités décrites dans le supplément The Great Slaughter : les blindés superlourds Stormhammer, les transports terrestres Dracosan (ceux-là seront les bienvenus pour déplacer les troupes de la Solar Auxilia sans les faire quitter le sol), les Modules d'Atterrissage Dreadnought et les très attendues troupes rapides Astartes (motos, motojets et land-speeders).

Grosse nouveauté de cette vague, on voit enfin débarquer les boites indépendantes pour les blindés de la boite de base. Ce sont les blindés les plus lourds qui sont concernés avec les Sicarans et les Malcadors. De quoi me permettre de renforcer mes Détachements qui étaient un poil légers en effectifs.

Manifestement on semble partis pour une vague de figurines par mois, ce qui est un rythme tout à fait raisonnable pour monter nos armées petit à petit. Je pense que Games Workshop peut tenir jusqu'à la sortie du prochain supplément (prévu à la rentrée ou cet automne) car il lui reste encore pas mal de choses à nous livrer comme les Leman Russ et les Predators de la boite de base mais aussi une grosse partie des gammes Adeptus Titanicus et Aeronautica Imperialis ! On espère d'ailleurs que le mouvement de plastification entamé avec les Dire Wolves et les Arvus Lighters va continuer et que toutes les figurines en résine Forge World vont y passer (cela me permettra de compléter ma collection).

Autre information importante, l'immense majorité des figurines Legions Imperialis a été réapprovisionnée et est donc disponible sur la boutique en ligne. On espère que les problèmes de production de Games Workshop sont derrière nous et que cela va durer ! :)

Un petit air de tuning ce week-end car j'ai essentiellement travaillé sur de grosses cylindrées pour Legions Imperialis ! :)

Tout d'abord j'ai terminé mon escadron de quatre Leman Russ pour l'étape 3 du Choix des Armes d'epic_fr. C'était pas gagné car les travaux du jardin m'ont un peu pris du temps et la pluie du dimanche n'a pas facilité le boulot non plus. Je dois faire quelques photos afin de vous les présenter.

Toujours pour le CdA, j'ai effectué un premier brossage à sec sur mes Ogryns et j'ai anticipé les étapes 4 et 5 en sous-couchant la moitié de l'infanterie prévue au programme (et même un peu plus que celle prévue).

Et je n'oublie pas que le 25 mai débute la campagne Lumine Mortis et que ma Death Guard a besoin de renforts ! J'ai donc fini de monter et j'ai sous-couché une paire de Spartans et une paire de Kracos.

On critique souvent Legions Imperialis à cause de son prix comme si certains découvraient juste aujourd'hui que notre passion en général était coûteuse et encore plus quand il s'agit de Games Workshop. Comme d'habitude il y a beaucoup de fantasmes alors j'ai eu envie de commencer une série de notes permettant d'évaluer mon armée de la Death Guard au fur et à mesure qu'elle se développe (d'où le "Partie 1").
 

AVANT PROPOS SUR L'IMPRESSION 3D
Mais avant de commencer l'exercice, un petit point sur l'impression 3D. Oui, imprimer ses figurines coûte bien entendu beaucoup moins cher mais oui c'est aussi une solution 100% illégale. Je ne prétends pas donner de leçon à ce niveau-là car je suis le premier à y avoir recours... lorsque je ne peux pas me procurer les figurines désirées auprès de leur éditeur. Ainsi je n'ai aujourd'hui aucun problème à faire imprimer des figurines pour Warmaster ou des T'au pour Epic car Games Workshop ne les vend plus. Le jour où cela reviendra au catalogue, je repasserai sans hésitation à la caisse.
L'impression 3D c'est comme le piratage de jeux et de films, on peut parfaitement y avoir recours mais il ne pas oublier que cela s'apparente bien souvent à du vol pur et simple et c'est pour cette raison je ne le mettrai pas en avant ici.

MES 1000 PREMIERS POINTS (ET AU-DELA)
Vous avez déjà certainement vu passer mes notes présentant l'armée que j'ai pu jouer pour les journées du 3 février et du 9 mars. C'est une force qui permet déjà de jouer des batailles passionnantes même si on est encore loin du format 3000 points standard.

La liste fait 1100 points grâce au recyclage d'un Storm Eagle de mon escadrille Aeronautica Imperialis, il ne sera pas pris en compte dans mes calculs car au final on verra qu'il pourra facilement être remplacé par autre chose sans augmenter les coûts.

Formation 1: Death Guard Legion Demi-company, 385points
Formation Strength: 26 / Break Point: 13
Compulsory:
HQ: Legion Command Squad (1), 25pts
Core: Legion Tactical Detachment ( 8, 65pts
   4 Additional Plasma Support
Core: Legion Tactical Detachment (4), 35pts
Support: Legion Terminator Detachment (4), 50pts
Optional:
Support: Legion Dreadnought Talon (4), 70pts
Support: Legion Missile Launcher Support Detachment (4), 40pts
Choice:
(Air Support: Legion Storm Eagle Squadron (1), 100pts)

Formation 2: Death Guard Legion Armoured Company, 370points
Formation Strength: 7 / Break Point: 4
Compulsory:
Battle Tank: Legion Predator Squadron (3), 115pts
Battle Tank: Legion Sicaran Squadron (2), 105pts
Heavy Armour: Legion Kratos Squadron (2), 150pts

Formation 3: Legion Support, 330points
Formation Strength: 4 / Break Point: 2
Compulsory:
Titan: Warhound Hunting Pack (1), 330pts

Quels ont été les achats nécessaires pour déployer une telle armée ?

• La boite de base Legions Imperialis qui fournit une partie de l'infanterie, les Predators et les Sicarans. Mais aussi le livre des règles et tous les gabarits et pions nécessaires au jeu : 155€
• Une boite d'infanterie Legiones Astartes qui complète l'infanterie : 40€
• Une boite d'Escadron de Chars Kratos qui fournit 4 de ces blindés : 40€

Cette armée de 1000 points dont les effectifs sont comparables à une force Space Marine de 3000 points à Epic Armageddon est donc jouable pour un total de 235€.

Sachant qu'il y a en plus du rab ! A savoir 1 Titan Warhound, 3 escouades QG, 8 escouades de Légionnaires, 4 escouades d'Assaut, 4 Dreadnoughts et 2 Kratos. Avec ces renforts, on peut soit varier sa compo soit atteindre les 1500 points tous ronds et avoir encore un Titan Warhound en stock.

Et dans les figurines en rab',  il y a bien entendu aussi une force d'un peu plus de 500 points de la Solar Auxilia, à jouer en alliée ou à revendre pour baisser un peu la facture.

UNE SOLUTION ALTERNATIVE ?

Si l'impression 3D n'est pas une solution alternative légale pour jouer à Legions Imperialis, il en existe une tout à fait valable : la gamme de figurines Vanguard Miniatures. Ces figurines sont un peu plus petites mais elles restent compatibles. La qualité n'est pas tout à fait aussi bonne que celles des figurines Citadel mais leur rapport qualité/prix est excellent. Il faudra par contre assumer le fait que l'esthétique générale ne sera pas tout à fait la même que celle officielle (et c'est bien pour cela que le producteur évite les foudres de GW).

J'ai fait un rapide calcul et mon armée de 1000 points de la Death Guard me reviendrait à un peu plus de 100€. Il n'y aurait cependant que peu de rab' (essentiellement de l'infanterie) et il faudrait aussi compléter avec un livre des règles Legions Imperialis pour 50€.

EN ATTENDANT LA SUITE
Mon prochain objectif est d'atteindre les 1500 points. Pour ce faire je ne me suis pas contenté de mes stocks et j'ai été obligé de faire quelques achats complémentaires, je vous présenterai donc la suite de cette évaluation dès que l'armée sera opérationnelle (ie complètement peinte). Et ainsi de suite jusqu'à atteindre les 3000 points. :)

Comme je l'évoquais dans ma note consacrée à l'ultime volume du Siège de Terra ici, une question se pose : faut-il tout raconter ?

On ne compte désormais plus le nombre de sagas, qu'elles viennent du cinéma ou de la littérature, pour lesquelles on voit débouler des préquels où l'on nous explique par le menu ce qu'il s'est passé avant les événements qui ont passionné les foules. Je pense ici à la Prélogie Star Wars (les épisodes I à III ainsi qu'à toutes les séries qui les accompagnent) ou encore à l'Hérésie d'Horus (l'immense saga littéraire). On pourrait aussi citer les très mauvais Anneaux de Pouvoir pour le Seigneur des Anneaux ou les médiocres bouquins pondus par le fils de Franck Herbert pour Dune. Mais il y a bien entendu plein d'autres exemples.

Tous font toutes une erreur commune : ils démystifient des événements majeurs de l’œuvre originale. La chute d'Anakin Skywalker, le duel entre l'Empereur et Horus ou encore la création des Anneaux de Pouvoir par Sauron. En nous donnant trop de détails, on fait perdre à ces événements leur statut de légende et on tue dans l’œuf une partie de l'intérêt de l'univers principal.

« C'est élégant, maniable...l'arme noble d'une époque civilisée...
Pendant des centaines de générations, l'ordre Jedi a su défendre et garder la paix
et la justice dans l'ancienne république.
Bien avant les jours sombres d'avènement de l'empire. »

Ainsi l'évocation de la Guerre des Clones (ou la Guerre Noire) par Obi-wan Kenobi ou encore les mentions au Jihad Butlérien dans Dune  ouvrait tout un tas de suppositions sur leurs tenants et les aboutissants . J'adorais l'idée de toujours me poser la question de savoir si la coupure des écrans du vaisseau amiral d'Horus qui permit à l'Empereur de s'y téléporter pour le défier était un piège ou un simple dysfonctionnement. Je me demandais comment Sauron avait pu tromper les Elfes et les Hommes avant de définitivement perdre leur confiance.

Je n'avais pas besoin de savoir que le Primarque Fulgrim avait été bêtement corrompu en prenant en main une épée démoniaque, comment Anakin Skywalker contait fleurette à Padme Amidala dans les prés de Naboo, que le Mordor aurait été créé à la suite d'une minable petite bataille autour d'un village boueux ou que le Bene Gesserit aurait été fondée par une Atréides (notez le conditionnel pour ces deux derniers points, les préquels en question n'ayant pas été écrits et donc validés par l'auteur d'origine)...

Horus est défié par l'Empereur : un accroc dans un plan minutieusement préparé ou un piège sadique ?

Alors bien entendu, en tant que joueur, je ne peux pas rester sourd aux possibilités offertes par le développement de tous ces arcs narratifs. Et dans ce cadre, pour assouvir ma curiosité, je trouve que les fameuses Annexes du Seigneur des Anneaux sont parfaites. Elles fournissent une "timeline" du Troisième Age en en précisant les grandes lignes sans jamais trop rentrer dans les détails. C'est aussi ce que Games Workshop fait au travers des suppléments de l'Hérésie d'Horus (en tout cas pour ceux d'Adeptus Titanicus v2 et de Legions Imperialis) en faisant un focus général sur un théâtre d'opération qui reste globalement impersonnel et laisse encore place à l'imagination pour tout un tas de points importants.

Bref, tout cela pour dire qu'à mon avis une simple mention au détour d'un dialogue ou d'une description vaut parfois bien mieux que toute une saga surtout quand la qualité n'est pas toujours au rendez-vous (ce qui est plus ou moins le cas dans tous les exemples que je vous ai cités). ;)

Par la volonté du Maître de Guerre, l'Imperium était plongé dans la guerre civile. Le Space Marine contre le Space Marine. Le Titan contre le Titan. L'objectif ultime d'Horus était Terra, le siège du pouvoir impérial. Mais il restait encore un obstacle entre sa puissante flotte et le berceau de l'Humanité : l'Amas de Garmon. Cette ancienne place-forte verrouillait les routes Warp menant au Système Solaire et Dorn, Primarque des Imperial Fists et Praetor de Terra, y avait massé toutes les troupes et toutes les flottes dont il pensait pouvoir se passer pour la défense du Palais Impérial.
 

Pour ouvrir la route vers Terra, la capitale sectorielle de Nyrcon City localisée sur Beta-Garmon devait tomber. Telle était la volonté du Maître de Guerre.
 

Les hordes de renégats assiégèrent la cité-ruche et ce fut pendant cette terrible bataille que s'écrivit le duel légendaire entre Anastassius Sebaël de la IXème Légion et Toledus Cordaxis de la XIVème Légion.
 

La Lumière portée par les Blood Angels opposée au message de Mort de la Death Guard.
 

LUMINE MORTIS !

La suite du contexte de cette campagne narrative est disponible ici sur le le forum epic_fr.

Personnellement j'ai tendance à considérer que Legions Imperialis (et de manière générale l'ensemble des jeux dédiés à l'Hérésie d'Horus) comme un jeu historique. Ainsi il me donne envie soit de rejouer des événements marquants de cette période soit plus modestement d'inscrire mes parties dans le cadre de ces événements.

Il était donc temps de commencer les choses sérieuses.

La partie d'initiation à Legions Imperialis que j'organise pour Black Nico le samedi 25 mai prochain a été l'élément déclencheur d'une petite campagne narrative que nous allons jouer ensemble : ses Blood Angels contre ma Death Guard. Nous nous sommes beaucoup amusés à préparer le cadre de cette petite campagne qui s'inscrit dans le Siège de Nyrcon City (avec la sortie récente de The Great Slaughter, l'amas de Garmon était le cadre idéal pour nos combats), en particulier en imaginant le fluff de nos capitaines respectifs.

Nous ferons évoluer la campagne au fur et à mesure en fonction des résultats de nos batailles et des joueurs qui nous rejoindrons ponctuellement ou régulièrement dans nos délires. Pour le 25 mai, nous pourrons ainsi compter sur les autres joueurs lyonnais de Legions Imperialis. Nous avons de la chance car les Légions qu'ils jouent sont compatibles avec le contexte (pour la Solar Auxilia c'est encore plus facile).

Personnellement je trouve que l'organisation de telles parties, avec non seulement l'écriture du contexte mais aussi les petits montages graphiques qui l'illustrent ou le choix du scénario le plus adapté, est presque aussi amusante que les batailles elles-mêmes.

Et je ne peux que me féliciter que Black Nico soit exactement dans le même délire que moi, l'organisation de cette partie d'initiation ayant le plus naturellement possible dérivé en cette campagne narrative écrite à quatre mains.

Lumine Mortis (le titre est une belle trouvaille de Black Nico) illustre ainsi parfaitement ce que je recherche avec Legions Imperialis. Via son matériel et ses suppléments, le jeu alimente mon imaginaire et me fournit littéralement sur un plateau tout ce dont j'ai besoin pour me raconter des histoires (historiques ici). Ainsi il est passionnant de pouvoir inscrire nos combats dans le cadre d'une bataille qui a marqué l'univers. Je trouve cela très gratifiant et cela change un peu de ce que l'on peut vivre habituellement avec les jeux dédiés Warhammer 40k où généralement l'on invente complètement un contexte (ce qui est une autre expérience et un autre plaisir ^^).

Rendez-vous donc le 25 mai prochain à Lyon pour le début de cette grande aventure. Il nous reste un petit mois à Black Nico et à moi pour fignoler l'organisation et peindre ce qu'il nous manque pour cette bataille.

Les nombreuses cartes du supplément The Great Slaughter
nous ont permis de situer notre premier affrontement avec précision !