Vers un peu de noirceur...

Il y a quelques jours, Games Workshop s'est fendu d'un petit communiqué sur Warhammer Community rappelant les valeurs portées par l'entreprise et soulignant à nouveau de manière explicite que les univers créés pour ses jeux ne sont pas à prendre au premier degré.

Même s'il est navrant de devoir faire un tel rappel, je pense que l'éditeur a parfaitement raison de remettre à leur place ceux qui pensent pouvoir détourner son travail pour mettre en avant des idées extrémistes tout en se protégeant de gens d'un autre extrême qui pourraient également en faire une lecture au premier degré et l'accabler de reproches. Je ne reviendrai pas ici sur les multiples débats que tout cela a provoqué mais je voulais évoquer avec vous les réflexions que ce communiqué a engendré sur mon propre travail.

Comme vous le savez, j'aime me raconter des histoires à travers les jeux que je pratique. Et Warhammer 40k tient une place importante dans ma ludothèque à travers des jeux comme Epic Armageddon, Aeronautica Imperialis ou encore Adeptus Titanicus.

Je prétends même écrire des textes d'ambiance dans ce contexte. Or en faisant un petit point sur ma modeste littérature, je dois bien avouer que j'ai un petit peu tendance à adoucir le côté dark de cet univers. Un univers qui est un enfer pour l'Humanité avec en particulier un Imperium dictatorial et génocidaire, il est donc important que cela se reflète bien dans les récits que je peux y raconter.  Si je me contente de présenter les Space Marines (ou toute autre faction impériale) de la manière plutôt neutre que je me contente d'utiliser actuellement, j'aide involontairement ceux qui le détournent pour mettre en valeur leurs idées politiques nauséabondes ou ceux qui seraient tentés d'accuser Games Workshop de colporter ces idées.

C'est pourquoi j'ai décidé de faire un effort pour assombrir un petit peu mon travail d'écriture et rappeler au moins de temps en temps que le 41ème millénaire est loin d'être un paradis. Cela va commencer par le contexte des Sea Dragons que je suis toujours en train de finaliser. Je vais reprendre mon texte pour y ajouter quelques références plus obscures, reflétant le fait que les Space Marines ne sont pas des enfants de coeur et que s'ils restent des défenseurs de l'Humanité, ils n'hésitent pas à en broyer une partie pour arriver à leurs fins...